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dimanche 22 avril 2012

Pour le café repaire de mardi 24
 
2 textes de reflexions sur le systeme éducatif au service du systeme .
origine le groupe demosophie de facebook
 
"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Avec un tel handicap initial, même de brillants éléments des classes inférieures n'ont que peu d'espoir de s'extirper du lot qui leur a été assigné dans la vie. Cette forme d'esclavage est essentielle pour maintenir un certain niveau d'ordre social, de paix, et de tranquillité pour les classes supérieures dirigeantes.” (extrait du manuel du club Bilderberg,  partie des armes silencieuses).

     Cette analyse du club Bilderberg a eu pour résultat le système d'éducation nationale tel qu'il est depuis les années 1960/70 dans les pays occidentaux; mais toute l'histoire humaine nous conte l'importance pour les dirigeants, religieux ou politiques, de maintenir toujours les masses dans la plus grande ignorance possible.

     A l'inverse de ce concept, extrait de l'ouvrage la Démosophie:

"La toute première période est extrêmement importante car elle va conditionner tout le reste du cycle scolaire. C’est dans cette période que les normes vont se graver définitivement. Cette première période scolaire doit donc être consacrée avant tout à l’établissement de ces normes: respect des enseignants, plaisir d’apprendre en découvrant la créativité, et enregistrement des droits et devoirs à part égale.
 Quelques rares écoles, telles les écoles Montessori, vont déjà dans ce sens, avec d’excellents résultats, mais ce sont toujours des écoles privées qui ne reçoivent aucun soutien et, à moins de pratiquer des tarifs inaccessibles au commun,  ne peuvent donc se développer autant qu’il le faudrait.
 Si cette première période concerne les enfants jusqu’à l’âge de six ans, l’enseignement qui va suivre ne doit pas être radicalement différent, il doit au contraire continuer de participer à l’éveil de chacun selon ses aptitudes, ses goûts, ses dispositions naturelles. Il est évident que nous sommes tous égaux, mais aussi évidents que nous sommes tous différents, doués de capacités et d’aspirations différentes. Si l’on refuse d’admettre ce concept, on finit par créer un enseignement basé sur le moins, on essaye de niveler tous les enfants sur le moins bon. Vouloir à tout prix que tout le monde possède un diplôme, même s’il ne vaut rien, est une absurdité qui perturbe le jeune qui aura été traîné durant des années dans des études qui ne l'intéressent pas, mais aussi ses compagnons qui seront obligés de suivre un enseignement adapté à ce premier, et donc inintéressant pour eux.

 Seuls des siècles de civilisation établissant des lois, des règles communautaires, des us et coutumes, des traditions, ont généré le carcan moral qui tempère les instincts. L'homme devient civilisé lorsque son raisonnement domine ses émotions, lorsqu'il maîtrise son comportement; et il ne peut y parvenir que par l'éducation. Si ce carcan moral est faible, ou si les circonstances sont favorables, l'instinct reprend vite le dessus et conduit à la délinquance.
 N'importe qui, sous l'effet des bonnes pressions, peut être amené à un comportement barbare; une jeunesse abandonnée au niveau de l'éducation, désespérée de la société, et sans cesse excitée par les médias et la société de consommation, réunit toutes les conditions nécessaires à une attitude asociale..."

APPRENDRE A APPRENDRE

APPRENDRE A APPRENDRE

Extrait du livre:

     "La première période scolaire offre à l'enfant la possibilité d'éveiller son esprit dans un cadre autre que familial; c'est aussi la période durant laquelle il acquiert les bases valables pour toute la vie.
    Dans toutes les sociétés, toutes les ethnies du monde, et depuis toujours, il existe des règles fondamentales, et, parmi celles-ci, le respect des vieux, (des adultes pour les enfants). Cette règle s'enseigne par la rigueur et la justice,  qui font de l'adulte une référence sûre procurant la stabilité morale dont l'enfant a besoin pour avoir ses points de repère.
    Cette rigueur n'existant plus au niveau de l'école où trop d'instituteurs sont passés de l'autoritarisme à l'excès de permissivité, l'enfant, qui aime à défier l'adulte pour affirmer sa personnalité, ne trouve plus les limites qui lui permettaient de se forger une morale.
 Par ailleurs l’influence de la télévision le familiarise très tôt avec ce qu’il interprète comme la vie réelle : viols, meurtres, loi du plus fort, horreurs de tous types, occupent 80% des programmes de télévision, et l’organisation actuelle lui fait passer un temps quotidien de plus en plus important devant la boite à images. Plus de 80% des jeux vidéos sont aussi basés sur la guerre ou la violence, les plus récents sont de plus en plus barbares, incluant même des jeux de torture ou de génocide, et toujours incluant des aspects pornographiques! (.....

     .....) Le jeune enfant tire son éducation du conflit entre ce qu'il aurait tendance à faire, et ce que le monde des adultes lui interdit. Livré à lui-même, un jeune enfant mangerait des bonbons à longueur de journée, c'est à l'adulte de réguler sa passion pour les sucreries et de veiller à l'équilibre de son alimentation. Ces multiples petits interdits nécessaires permettent à l'enfant d'acquérir la notion de devoir, qui est le pendant du droit (...... 

     .....) L'enfant vivant une jeunesse sans douleur et sans endoctrinement organise sa vie sociale sur d'autres valeurs que "la loi du plus fort". Dans le cas inverse, son développement est perturbé par l'absence de paix, de sécurité, de refuge, que constituent des valeurs morales solides; il n'acquiert alors qu'une seule certitude, c'est que le plus fort a toujours raison et que les moyens employés importent peu. Il affirmera donc sa personnalité dès le début de l'adolescence par l'arrogance, la violence, le mensonge, la lâcheté, qui, pour lui, se justifient par le seul principe auquel il croit: dominer pour satisfaire ses instincts primaires (.....

     .....) Seule la notion de “devoir" amène l'enfant à s'autodiscipliner, et l'autodiscipline est ce qui lui permet de contrôler son comportement et d'acquérir volontairement les connaissances qui lui seront dispensées pendant les cycles scolaires futurs. Sans celle-ci, l'enfant se détruit lui-même, il ne peut apprécier la valeur des études, ni celle des enseignants, et s'engage dans une logique négative, une logique d'échec.
    La première période scolaire est donc particulièrement importante, car d'elle dépend complètement l'avenir de l'enfant. C'est par l'école qu'ils découvrent la vie en société, c'est donc là qu’ils apprennent à se situer par rapport aux autres et découvrent le sens de la dignité à travers les valeurs morales; valeurs que le laxisme actuel ne permet plus d'enseigner. Des enfants indisciplinés n'apprennent rien, chose que nous savions depuis trois mille ans et que nous avons oubliée il y a trente ans!
    Hormis cet aspect qui sert à l’acquisition des valeurs morales, le jeune enfant doit avant tout se sentir “chez lui” durant les heures qu’il passe à l’école.
    Cela implique beaucoup de choses: chez soi, on se sent bien car on a le sentiment de sécurité, on reçoit une affection qui représente la considération qui nous donne de la valeur, et on connaît les règles dans lesquelles on peut s’exprimer et agir. Il faut offrir au jeune enfant les mêmes critères pour qu’il se sente bien à l’école et développe l’autoestime indispensable à son épanouissement d’être humain (.....
   .....) De trois à 6 ans, l’enfant doit donc apprendre à gérer ses relations avec les autres, doit apprendre ses droits et ses devoirs, doit apprendre aussi à se libérer de tous ces petits soucis qui peuvent nous paraître bénins en tant qu’adultes, mais qui, pour un enfant, peuvent revêtir une importance réelle qui peut aller jusqu’à provoquer des troubles du comportement (.....

     .....) Enfin cette période doit être celle de la créativité. L’enfant doit apprendre à apprendre, et doit savoir pourquoi il apprend. Le rôle des enseignants, en dehors des actions précédemment citées, étant surtout d’observer et d’encourager dans le sens où veut s’exprimer l’enfant. Certains useront plus de leur mémoire, d’autres de leurs capacités inventives, d’autres de leur habileté manuelle, etc, etc. Mais toute cette première période d’enseignement doit être basée sur le jeu et la dépense physique, car cela correspond au besoin naturel du jeune enfant.
    Cette première période scolaire qui concerne le tout jeune enfant doit aussi servir à préparer la suite: habituer l’enfant à se créer une vie sociale dans ce milieu scolaire, lui donner plus d’importance. A l’école, il doit se sentir chez lui, et y passer une durée assez longue pour correspondre à la vie professionnelle des parents. Lorsqu’il rentre chez lui, cela doit être pour retrouver sa famille, pas pour s’installer durant des heures devant la télévision en attendant que quelqu’un soit disponible. Cela implique des enseignants spécialement formés, mais aussi des équipements incluant jeux, sports, repos et alimentation
 
et je remets le lien vers cette si belle vidéo
 
 
amitiés
Michel

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